L'écurie d'Orphée - Quesnoy-sur-Deûle

Gipsy L.

J'ai fui, comme de nombreux autres et pas seulement à cause de l'augmentation de tarif importante annoncée liée au projet de changement de formule.

Il y a ce qui est annoncé, et la réalité. La qualité de la pension s'est nettement dégradée en 1 an là bas. Je ne reviendrai pas sur la qualité des sols médiocre, j'avais choisi cette pension pour que ma jument puisse sortir tous les jours.
Sorties en hiver dans des paddocks non stabilisés, très boueux et profonds, au point que de rentrer ou sortir les chevaux est dangereux pour les humains, comme pour les chevaux.

L'entretien de l'écurie est aléatoire, les boxes paillés un jours sur deux. Il est arrivé à plusieurs reprises que les boxes ne soient pas curés, suite à diverses pannes matérielles, sans que les propriétaires soient systématiquement mis au courant de la situation. Et dans ce genre de situation, si le box n'est pas fait le lundi, rien ne sera fait avant le lundi suivant.

Quand aux arguments avancés pour expliquer le changement de formule de pension, ils sont simplement effarants. Commencer une réunion en disant que la gestion d'une écurie est un travail physique, parfois difficile et ingrat c'est déjà limite, demander aux clients de se mettre à la place des gérants, c'est clairement déplacé.

La mauvaise foi est reine, les rations de grain et de foin réduites, j'ai alerté à la fin de l'été sur la perte de poids de ma jument. Jument de 22 ans certes, mais en bon état général, à jour de vermifuges, dentiste, check up véto nickel...
Selon Valentine, ma jument n'est pas en état car vieillissante et démusclée par manque de travail.
La photo parle d'elle même, on voit largement les côtes à travers son gros poil d'hiver, et ce serait un manque de travail et non un souci dans l'alimentation.

Arrivée en octobre 2020, j'ai quitté l'écurie fin décembre 2021. À l'heure actuelle, il ne reste sur les 12 boxes qu'un seul cheval qui était là avant mon arrivée. Il y a eu certes quelques départs liés à des changements de vie, mais un tel turn over devrait vraiment faire réfléchir.

Lucie P.

Une écurie bien pensée, avec un mode de vie bien loin du box H24 et du petit paddock boueux avec sortie une heure, si courant dans la région encore. Des chevaux en état, au sec, avec des prestations qui répondent à leurs besoins. Des petits plus comme un terrain de mountain trail et l'accueil de stages (ayant ete auditrice d'un des stages qui était organisé là bas, je félicite la gérante pour l'organisation de toute cette écurie)

Tiphaine M.

Une déception

Une écurie qui a tout pour plaire sur le papier ! Une vision “éthologique”, une vie en groupe, une ambiance familiale, du foin à volonté … Très beau à voir sur les réseaux sociaux !

La réalité est malheureusement loin d’être aux attentes de cette image … Le paddock est surchargé, avec un troupeau instable et déséquilibré, ce qui occasionne de nombreuses tensions au quotidien entre les chevaux ( surtout les jours où une partie des râteliers est vide). Le taux de turn over est assez significatif des problématiques rencontrées au sein de la structure.

L’organisation de “réunions collectives et individuelles” est justement une très bonne occasion d’en discuter tous ensembles pour trouver des solutions adaptées. Simplement, les réunions s'enchaînent sans que les propositions (pourtant retenues) ne soient jamais appliquées (par “manque de temps”). Un exemple, la communication sur la vie des écuries et notamment l’intégration de nouveaux chevaux au paddock. Il est courant de découvrir de nouveaux chevaux dans le paddock sans en avoir été informé au préalable alors qu’il existe pourtant un groupe facebook actif de propriétaires.

Tout a été construit pour “nécessiter le moins de travail possible” : le sol de la carrière (qui occasionne de l’inconfort et des blessures récurrentes aux chevaux, en plus d’être impraticable en cas de fortes pluies), la litière du dortoir, le paddock en lui-même… Et ça s’en ressent au quotidien avec la difficulté de croiser des responsables et l'absence de surveillance quotidienne des chevaux (blessures graves, coliques, boiteries…). Également, j’ai été sous le choc de découvrir des chevaux se faire licoler et manipuler par des inconnus sans l’accord des propriétaires, sous surveillance de la gérante. La justification : observer les chevaux de plus près. La sécurité et la confiance devraient faire partie des priorités d’une pension équestre privée de propriétaires.

De nombreux autres points pourraient être abordés comme le choix de “litière” du dortoir, la dangerosité des râteliers, bacs d’eau vides en pâture, les blessures, les dalles du paddock, les discours moralisateurs injustifiés, le manque d’intérêt pour les chevaux, chevaux dangereux dans le paddock … Et peut-être la plus importante, la suppression des pâtures d’ici 2025 en accès “libre”, pourtant une clause du contrat. J’avais pourtant beaucoup d’espoir en arrivant ici.

Points positifs néanmoins : grand casier, horaires flexibles, l’accès aux chemins de halage…

Update réponse : Je pense que vous vous trompez de personne dans votre réponse "très professionnelle" puisque cela ne correspond ni à mon profil, ni à mon passif. Bonne continuation à vous

Séverine F.

L'écurie d'Orphée est une écurie dynamique à taille humaine, un lieu où les besoins des chevaux sont respectés, Food, Friends, Freedom.
Un lieu où l'on peut prendre des cours co ou particuliers, faire des stages, sortir en balade le long des chemins de halage, sans oublier le mountain trail, tout cela et bien plus, encadré par Valentine Morel, professeur d'équitation éthologique et Delphine, 2 supers nanas.
Un lieu précurseur dans le Nord pour le bien être des chevaux 🐎

Elena P.

Ma jument est restée un an en pension à l'écurie d'Orphée et je ne peux que recommander cette structure. Les chevaux sont sortis quotidiennement et ils ont du foin à volonté quand l'herbe manque en pâture. Valentine est très attentive à leurs besoins, et ne rechigne jamais à donner un traitement ou prodiguer des soins supplémentaires en cas de besoin sans jamais rien demander en retour. Les cours proposés sont adaptés, clairs et de très bonne qualité. L'écurie prépare un super projet encore plus en adéquation avec le bien être et les besoins fondamentaux des chevaux, et c'est à grands regrets que nous la quittons à cause d'un déménagement.

Camille D.

Mon cheval n'y est pas resté longtemps et n'a fait que développer des soucis. Il était dans les nouveaux boxs paddock "stabilisés" (dalles qui bougent et flaques d'eau) qui étaient très sals, peu entretenus, et sans litière (trop long à vider à la main) donc impossible de se coucher pour nos chevaux qui ont engorgé pendant des semaines. La qualité du sol de la carrière et du rond de longe est médiocre et quasi toujours impraticables si l'on fait un minimum attention à nos chevaux. La gérante n'a pas suffisamment la tête sur les épaules pour gérer une structure (oubli de remplir le bac d'eau du paddock, oubli de rentrer mon cheval,...). Méfiez vous de la belle image qu'ils veulent montrer sur les réseaux.

Manon V.

Très jolie écurie, les gérantes font de leur mieux pour palier aux besoins de nos chevaux.
Chevaux sortient du lundi au samedi par leur soins on ne vois pas ça partout dans le secteur !
Chemin du halage pour partir de longues heures en balade c'est le top.
Les installations sont en train d'être refaites petit à petit pour le bien de nos animaux à 4 sabots.
Tres grands et propres box !

Anthony S. G.

Malgré quelques points positifs comme la taille des boxs ou l'accès aux chemins de halages, les moyens ne sont clairement pas à la hauteur de l'ambition dans ces écuries.

Les installations sont inutilisables 80% du temps : pistes extrêmement profondes par temps sec car non arrosées et non hersées, ces mêmes pistes se transforment en piscine municipale les jours de pluie avec de nombreuses flaques qui dérangent le travail avec les chevaux. L'extrême profondeur de ces dernières fait réapparaitre des objets dangereux précédemment enfouis. L'hiver aucune visibilité n'est possible pour y travailler, celles-ci n'étant que très mal et partiellement éclairées.

Les paddocks non stabilisés causent de nombreux problèmes cutanés aux membres des chevaux qui s'y enfoncent jusqu'au boulet et engendrent de fait de lourds frais vétérinaire. Les prairies surpeuplées n'offrent de l'herbe aux chevaux que 3 semaines dans l'année et sont dangereuses de part les trous laissés béants suite à des travaux non finalisés.

Les clôtures précaires et non entretenues mettent en danger les chevaux qui comprennent très vite que le manque d'entretien cause une disparition du courant électrique et les incite à franchir les fils pour aller brouter une herbe absente dans les pâtures.

Attention à l'image qui veut être donnée sur les réseaux sociaux et à la fausse importance qui est donné au bien être du cheval : l'argent et le bénéfice passent au premier plan dans cette structure qui n'hésite pas à entasser poneys et chevaux dans le même box pour augmenter les revenus.

De plus, on frise à de nombreuses reprises l'illégalité avec une écurie dont le numéro de Siret correspond à une culture de légumes qui n'existe pas.